Arrêt 2 : A la sortie de Vergisson, dans une carrière

L'endroit est situé dans ce que nous avions repéré comme appartenant au Morvan dans l'arrêt 1. Aux alentours, la végétation est silicicole (chataigniers, nombreuses fougères).

Le front de taille est massif ; la roche, compacte, claire, raye le verre. La majeure partie des minéraux qui la contituent ne sont pas facilement visibles, mais elle contient quelques phénocristaux de quartz et de feldspath.

C'est un microgranite...

Or le microgranite est une roche filonienne, cristallisée en profondeur à proximité d'un pluton granitique qui l'alimente.

... Un témoin de la dynamique à l'échelle des roches

Comment cette roche a-t-elle pu se retrouver en surface ?

Hypothèse : des mouvements tectoniques et une action érosive ont contribué à sa mise au jour.

Arrêt 3 : Lieu-dit Chanseron

Nous sommes dans les Monts du Mâconnais.

A partir du carrefour juste à la première maison, où nous nous trouvons dans les marnes du Sinémurien (possibilité d'échantillonner des Gryphea arcuata), un petit chemin vers le Sud longe les vignes et nous amène jusqu'à une dalle de calcaire toarcien à bélemnites, inclinée avec un pendage de 20° vers l'Est.

Comment ces roches d'âge secondaire, issues de sédiments marins, ont elles été mises au jour ? Comment leur horizontalité initiale a-t-elle été perturbée ?

 

(cliquer la photo pour son interprétation)

En regardant vers le Nord, la roche de Vergisson au relief monoclinal caractéristique, est découpée par au moins deux failles visibles, au pendage prononcé, en direction de l'Est, c'est à dire vers la plaine (cliquer sur la photo ci-dessous pour son interprétation).

Nous avons donc ici un premier témoin tectonique susceptible de répondre au problème posé.

Il y a donc bien eu des mouvements tectoniques, mais il reste à déterminer la nature de ceux ci, ainsi que leur âge.

Vers le quatrième arrêt...