Arrêt 4 : A la Roche de Solutré | |
Les roches affleurant sont des calcaires à entroques surmontés par des calcaires à polypiers, datés du Bajocien, montrant un pendage Est d'environ 20°, identique à celui des roches sédimentaires précédemment vues à Chanseron. (cliquer sur la photo pour son interprétation) Une faille très visible le long de laquelle on peut suivre un sentier découpe la pente Est de la Roche de Solutré. (photo ci dessous, à cliquer pour son interprétation) Plusieurs indices nous permettent de reconstituer son fonctionnement :
Nous pouvons donc conclure que cette faille traduit une extension : elle est normale. Cette faille affectant des sédiments du Bajocien est postérieure à ceux ci, mais il nous reste à connaitre l'âge des derniers sédiments affectés dans la région pour pouvoir dater plus précisément celui des mouvements extensifs à l'origine de cette faille et des autres déjà vues (chronologie relative). |
![]() |
![]() | |
| |
Cette colline avait été observée au premier arrêt, depuis le Mont Sard. Dans le village, le chemin qui monte la colline après le cimetière nous permet d'accéder à un affleurement face à une maison, en limite de la forêt qui coiffe la colline (décharge). La base est formée d'un calcaire marin à
silex, du kimméridgien. La stratification n'est pas
visible à l'échelle de l'affleurement mais sur
la carte géologique, son pendage est identique
à celui des couches sous-jacentes. En se rapprochant du sommet, des poches de kaolinite apparaissent, puis deviennent de plus en plus nombreuses. (cliquer la photo pour un zoom) Nous avons donc une altérite en place, formée à l'éocène. La carte montre un pendage différent pour cette formation, qui s'est donc déposée sur le kimméridgien déjà basculé, c'est à dire après le fonctionnement des failles normales. Nous pouvons donc situer la période extensive entre le kimméridgien et l'éocène. |
![]() |